En tant qu’acteurs et parties-prenantes des territoires, ils contribuent aux réflexions et sont forces de propositions concrètes afin de dynamiser l’offre de mobilité et de la rendre plus cohérente, grâce à une meilleure utilisation des infrastructures.
L’ouverture du contournement de Nîmes et Montpellier a permis de décharger la ligne classique et les centres-ville du trafic fret et d’y libérer des capacités pour les transports régionaux.
Un an après la mise en service de la LGV SEA on constate une hausse de 12% de trafic sur les transports régionaux en Aquitaine.
ERE (Eiffage Rail Express) a développé le projet spécifique de la Virgule de Sablé, en complément de la LGV BPL, qui est un raccordement entre la LGV et le barreau ferroviaire de Sablé-sur Sarthe permettant des liaisons ferrées directes (à date, 8 AR par jour) entre Nantes, Angers, Sablé-sur Sarthe, Laval et Rennes.
Les chiffres trafic de la LGV SEA montrent que les gains de temps conjugués à l’attractivité déjà établie de Bordeaux et de sa région, ont bien eu une conséquence directe sur l’augmentation du trafic propre au tourisme et au loisir, mais surtout d’affaires. SNCF Mobilités constate ainsi un doublement de la part des voyageurs professionnels.
La réduction des temps de parcours engendrée par la mise en service des lignes nouvelles réalisées par les membres de l’AGIFI, a eu pour effet une hausse significative de la fréquentation sur les principales dessertes concernées.
Selon la SNCF, 9 mois après la mise en service des LGV, le nombre de passagers sur l’axe Paris-Bordeaux a augmenté de 70%, contre 60% de hausse sur Paris-Toulouse et 27% d’augmentation sur Paris-Rennes.
En phase chantier, les constructeurs des LGV SEA, BPL et du CNM ont recruté localement plus d’un quart de leurs employés. Plusieurs millions d’heures de travail ont été dédiés à l’insertion et des centaines de milliers d’heures de formation ont été dispensées.
Entre 10% et 15% des heures travaillées sur les chantiers des LGV SEA, BPL et du CNM étaient consacrées à l’insertion professionnelle.
Oc’Via a noué un partenariat de 5 ans avec France Active et accordé 600 000 euros au développement d’outils de micro-crédit pour de jeunes entrepreneurs de milieux défavorisés.
En 2012, LISEA et MESEA ont créée un fonds de dotation pour lutter contre l’exclusion et conforter l’insertion des personnes en grandes difficultés. Depuis 2 millions d’euros ont été engagés sur 186 projets.