Contournement de Nîmes et Montpellier

Contournement de Nîmes et Montpellier

Une ligne mixte, voyageurs et fret

La mise en service du Contournement de Nîmes et Montpellier, (ouverture au fret en décembre 2017 et aux passagers en juillet 2018), a permis de désengorger le trafic régional et de rendre les circulations plus fluides dans cette zone particulièrement saturée. Il favorise la circulation des trains de fret.

Le CNM permet à la fois le développement d’une offre de transport plus cohérente mais aussi des temps de parcours réduits: le trajet Paris-Montpellier se fait désormais en 3 heures.

Les grandes étapes du projet

Juin 2012

Entrée en vigueur du contrat

2012-13

Etudes

Fin 2013

Début des travaux de terrassement et de génie civil

Fin 2015

Début des travaux d’équipements ferroviaires

Mi 2017

Essais et tests

Fin 2017

Mise à disposition de la ligne

Un chantier de 5 ans

80 km de ligne nouvelle

188 ouvrages d’art, dont 11 viaducs et 1 tranchée couverte

Maîtrise du risque hydraulique grâce à une ligne édifiée majoritairement en remblais

Financement

1,8 milliard d’investissements en partenariat public-privé, dont 1,2 milliard d’investissements privés

Responsabilité sociale et environnementale

126 espèces protégées recensées (faune et flore)

1 900 ha de compensation, soit le double de l’emprise du projet

Partenariat de 4 ans (2020-2023) avec le Conservatoire des Espaces Naturelles d’Occitanie (CEN) et France Active Airdie afin de promouvoir une transition agroécologique de l’Hérault et du Gard. Il s’agit d’impulser au niveau du territoire une transition en favorisant l’entrepreneuriat agroécologique. Plusieurs centaines de milliers d’euros seront investis sur la période.

Depuis le lancement du projet, une attention spécifique est portée sur l’emploi

Au pic de l’activité, dans la phase de génie civil, le chantier compte jusqu’à 4500 employés. 14% des heures travaillées le sont au titre de l’insertion professionnelle.

Des mesures d’évitement et de compensation des impacts environnementaux

Dès les premières phases du projet, Oc’Via a concilié les contraintes techniques avec les exigences environnementales. En partenariat avec les autorités environnementales des territoires traversés, Oc’Via a pris des mesures d’évitement et de compensation des impacts environnementaux sur la faune et la flore. En phase travaux, cela s’est traduit par exemple par la mise en défense de certaines espèces et la création de gîtes artificiels.

L’observatoire environnemental prévu préalablement au lancement des travaux et pour une période s’étendant au moins jusqu’à 5 ans après la mise en service de la ligne, évalue l’impact du projet sur l’environnement et assure le suivi de la mise en œuvre et de l’efficacité des mesures environnementales.

Vous souhaitez en savoir plus sur le Contournement de Nîmes et Montpellier ?