Contournement de Nîmes et Montpellier
Une ligne mixte, voyageurs et fret
La mise en service du Contournement de Nîmes et Montpellier, (ouverture au fret en décembre 2017 et aux passagers en juillet 2018), a permis de désengorger le trafic régional et de rendre les circulations plus fluides dans cette zone particulièrement saturée. Il favorise la circulation des trains de fret.
Le CNM permet à la fois le développement d’une offre de transport plus cohérente mais aussi des temps de parcours réduits: le trajet Paris-Montpellier se fait désormais en 3h20.
Un chantier de 5 ans
80 km de ligne nouvelle
188 ouvrages d’art, dont 11 viaducs et 1 tranchée couverte
Maîtrise du risque hydraulique grâce à une ligne édifiée majoritairement en remblais
Financement
1,8 milliard d’investissements en partenariat public-privé, dont 1,2 milliard d’investissements privés
Responsabilité sociale et environnementale
126 espèces protégées recensées (faune et flore)
1 900 ha de compensation, soit le double de l’emprise du projet
Partenariat jusqu’en 2037 avec le Conservatoire des Espaces Naturels d’Occitanie (CEN) et France Active Airdie afin de promouvoir une transition agroécologique de l’Hérault et du Gard. Il s’agit d’impulser au niveau du territoire une transition en favorisant l’entrepreneuriat agroécologique.
Depuis le lancement du projet, une attention spécifique est portée sur l’emploi
Au pic de l’activité, dans la phase de génie civil, le chantier compte jusqu’à 4500 employés. 14% des heures travaillées le sont au titre de l’insertion professionnelle.
Des mesures d’évitement et de compensation des impacts environnementaux
Dès les premières phases du projet, Oc’Via a concilié les contraintes techniques avec les exigences environnementales. En partenariat avec les autorités environnementales des territoires traversés, Oc’Via a pris des mesures d’évitement et de compensation des impacts environnementaux sur la faune et la flore. En phase travaux, cela s’est traduit par exemple par la mise en défense de certaines espèces et la création de gîtes artificiels.
L’observatoire environnemental prévu préalablement au lancement des travaux et pour une période s’étendant au moins jusqu’à 5 ans après la mise en service de la ligne, évalue l’impact du projet sur l’environnement et assure le suivi de la mise en œuvre et de l’efficacité des mesures environnementales.